PDZ 4 : La crosse haute


Bonjour à tous,

Supporters, parents, joueurs, accompagnateurs, bénévoles. jeunes et moins jeunes Arbitres débutants et amis(es) du club.

Cette quatrième page nous est proposée par un jeune joueur du club qui s’est vu siffler une de ces actions, sans trop comprendre pourquoi.

L’ interrogation est la suivante :

« A quel moment I ‘Arbitre estime qu’il peut ou doit siffler une crosse haute? »

Ou plus simplement, qu’est-ce qu’une « crosse haute »

Comme nous en avons pris l’habitude, commençons par consulter « la bible » et son contenu dans ce chapitre. Que dit-elle ?

C’est dans la règle 75 TOUCHER LE PUCK AVEC UNE CROSSE HAUTE que nous trouverons cette action et ses subtilités.

Si un joueur touche le puck avec la crosse tenue plus haute que ses épaules et qu’un de ses coéquipiers est le prochain joueur à prendre la possession ou le contrôle du puck ou que le puck est « batté » hors du jeu, le jeu sera arrêté.

L’on peut constater, dans cet intitulé un peu plus descriptif, que la principale préoccupation de l’Arbitre qui observe cette utilisation « anormale » du bâton est de savoir SI :

  1. Au moment du contact avec le palet, la crosse était au dessus de l’ épaule de son « propriétaire ».
  2. Qui récupère le palet à sa retombée.

Par conséquent, et à contrario si, à la retombée du palet c’est un adversaire qui reprend le contrôle de « la galette », l’Arbitre comme on dit au foot, « laissera l’avantage » en effectuant un geste dit d’ annulation en écartant horizontalement les bras. sans siffler pour arrêter le jeu.

L’action est donc très facilement assimilable pour les joueurs et très aisée à juger par l’arbitre. Vous allez donc me dire « Enfin une règle simple  » Que nenni un petit alinéa vient compliquer la vie du zèbre, et notamment dans une zone sensible de la patinoire, à savoir, « le slot ».

Cette fameuse zone, en vert sur le schéma où « tous les trucs sont possibles ».

Et dans trucs, sont compris. pression sur le Gardien, pression sur le défenseur, coups dans les mollets, retenues et bousculades plus ou moins franches, accrochages des crosses et maillots et bien d’ autres gestes et actions pas toujours très claires et avouables.

En effet, dans cette zone, propice à une plus grande facilité, normalement, à marquer des buts, car près de « la cible ». Le législateur a voulu réduire les risques de contestations en incluant un alinéa à la règle principale et un article supplémentaire:

Durant le cours du jeu, une crosse haute est déterminée par la hauteur des épaules du joueur (par contre, la hauteur autorisée pour dévier un puck dans le but est la barre transversale).

Règle 75 I, Aucun but ne sera valable si un joueur de champ à l’attaque dirige, dévie ou batte le puck dans le but, de n’importe quelle manière avec sa crosse tenue au-dessus de la barre transversale, même si le puck est ensuite dévié par n’importe quel joueur, gardien de but ou arbitre ou rebondit sur la glace et entre dans le but.

Ce qui veut dire que toutes notions de hauteur incluant la taille respective de chaque joueur et de ses épaules, devient caduc car la « jauge » de jugement de chacun, devant le but devient la barre transversale de la cage donc à 1.27cm de la glace (1.22m d’espace dans le but et les 5cm de diamètre de la barre transversale).

Les choses sont donc, en la matière, assez simple à juger pour les Arbitres et à comprendre pour les jeunes joueurs, leurs encadrements et les spectateurs.

En résumé, le hockey se joue avec la crosse sur la glace en tout temps et toutes occasions. Beaucoup d’actions deviennent dangereuses dès que le bâton est levé. Les charges, les bousculades et autres « amitiés » entre protagonistes.

Nous espérons avoir enrichi un peu les connaissances techniques de tous et chacun. Avec toujours à l’esprit que mieux les connaître, c’est obligatoirement mieux les comprendre.

Soutenez et comprenez les Arbitres, sans eux, pas de match possible.

A très bientôt sur le site pour notre prochaine PdZ.

Le Castres Hockey Club

Eric MALLETROIT

Référent Arbitrage du CHC.